Réforme de l’orthographe
La réforme, qui fait grand bruit, n’est pas d’aujourd’hui : déjà en 1990, le Conseil de la langue française soutenu par quelques académiciens, des linguistes, le ministre de l’éducation, avaient recommandé des simplifications mais celles-ci n’étaient que très peu appliquées même – surtout?- à l’école.
Elles portent sur environ 2000 mots
– suppression de l’accent circonflexe, sauf si cet accent donne un sens différent au mot (ex. un mur de séparation, un homme d’age mûr)
– trait d’union pour tous les numéros composés : vingt-et-un, mille-six-cents-dix, …
– réduction des anomalies : nénuphar devient nénufar, oignon devient ognon, …
Mais cette fois la simplification est décidée impérativement au ministère de l’éducation nationale sera appliquée dans les manuels de l’enseignement primaire dès la rentrée de cet automne.
Comme toujours, beaucoup de cris et de disputes entre partisans de la réforme et du « Touche pas à mon patrimoine orthographique ! »